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Kermanshah
Kermanshah, une population majoritairement Kurde, avec un peu de Lor se trouve au nord-ouest de l’Iran.
La ville étant le chef lieu de la région du nord ouest, a servi de base d’ approvisionement du front nord contre l’assaut Irakien et a été sévèrement frappée lors de la guerre Iran/Irak.
Kermanshah, une population majoritairement Kurde, avec un peu de Lor se trouve au nord-ouest de l’Iran.
La ville étant le chef lieu de la région du nord ouest, a servi de base d’ approvisionement du front nord contre l’assaut Irakien et a été sévèrement frappée lors de la guerre Iran/Irak.
Kermanshah se trouve sur la route datant de l’antiquité et qui relie le plateau iranien à la plaine Mésopotamienne. Cette dernière est jalonnée de nombreuses ornementations et vestiges archéologiques de différentes périodes: Achemenides, Hellénistique, Arsaside et Sassanide .
On y trouve, à Behistoun, située à 20km de Kermanshah, la statue du héros grec Hercule qui semble veiller sur elle. Sur la même roche où a été sculptée cette oeuvre, figure la proclamation de Darius Ier écrite en trois langues: le vieux persan, l’élamite et l’akkadien, et qui nous compte ses illustres conquêtes.
Entre autres vestiges de l’antiquité, on peut trouver le temple dédié à la vénération d’Artemis, Anahita dans le panthéon perse, à 100 km, dans la ville de Kangavar.
De nos jours, cette route est principalement fréquentée par les pèlerins chiites d’Iran et d’Irak.
A Tagh e Bostan, nous visitons la scène jubilatoire des rois Sassanides, qui offre un style différent de l’art déjà connu des Sassanides, les scènes de chasse présentées comme un bande dessiné avec un réalisme sans précédent et incroyablement détaillées.
Les statues aux formes arrondies sont inédites dans le répertoire artistique Sassanide, et la structure des bas-reliefs ainsi que les auréoles ornant les bustes évoquent l’influence du bouddhisme à cette époque .
Un Tekiey, endroit réservé aux processions commemoratives du deuil de l’Imam Hossein, datant du 19ème siècle offre un très bel exemple de carrelage de l’époque Qajar, très bien conservé.
Cette région est riche et fertile, ce qui favorise l’agriculture. De plus elle est renommée pour ses biscuits traditionnels.
Kerman
Kerman, située sur le plateau central, relais de la route des caravanes allant au sous continent indien.
Le chef lieu d’une province riche de nombreux sites archéologiques clés.
Kerman, située sur le plateau central, relais de la route des caravanes allant au sous continent indien.
Le chef lieu d’une province riche de nombreux sites archéologiques clés.
La découverte inouïe d’objets en Stéatite à Jiroft témoigne d’échanges commerciaux avec des régions aussi lointaines que le sud du golfe persique dès 3 ème millénaire avant nôtre ère.
La ville accueille nettement moins de visiteurs que Shiraz et Ispahan, à cause de son emplacement éloigné de l’axe principal, mais elle offre autant d’attractions et de beauté: un bazar local, des bains traditionnels et des mosquées.
Bien qu’elle soit entourée par le désert, la ville jouit d’une température douce grâce à son altitude de près de 1800m.
Elle offre la possibilité de faire de nombreuses escapades;
Les ruines de la citadelle sinistrée de Bam, reconstruite récemment, compte quotidiennement de nombreux visiteurs curieux. Le désert de Shahdad à 100 km de Kerman offre un paysage lunaire de massifs de terre aux formes érodées nommées Kalout, c’est le point le plus chaud au monde en été, pas besoin de feu pour faire cuire des œufs.
La ville de Mahan à 40 km abrite le tombeau d’un grand Derviche dont la lignée perdure jusqu’à nos jours, et le jardin de Shazdeh dans la périphérie est l’une des plus beaux jardins iraniens.
N’oubliez pas de goûter ses pistaches et d’acheter du cumin et du ghovatou, une poudre magique pour vous sentir plus jeune, réservée aux hommes… photo by Masoud Tabatabaei
Tabriz
Tabriz est l’ancienne capitale et la principale ville de la région de l’Azerbaïdjan iranien et ses habitants sont turcophones.
C’est la 2 ème ville après Téhéran où les combats décisifs ont eu lieu lors des événements socio-politiques majeurs du pays au cours du 19 ème et au début du 20 siècle.
Tabriz est l’ancienne capitale et la principale ville de la région de l’Azerbaïdjan iranien et ses habitants sont turcophones. C’est la 2 ème ville après Téhéran où les combats décisifs ont eu lieu lors des événements socio-politiques majeurs du pays au cours du 19 ème et au début du 20 siècle. Comme la rédaction et la mise en place de la constitution et d’autres evenements libérateurs de la monarchie Ghajar.
Au cours de son histoire, Tabriz a subi tant de dégâts causés par des catastrophes naturelles que par l’assaut d’envahisseurs.
Pendant des siècles la ville était le seul accès au monde occidental, c’était la grande porte par laquelle les échanges commerciaux par voie terrestre avaient lieu. Tabriz a joué ce rôle jusqu’à ce que le canal Suez soit mis en vigueur et que les voies maritimes soient utilisées. Grâce à son emplacement géographique et aux liens de parenté avec les peuples des pays avoisinants, surtout l’Azerbaijan et la Turquie, les habitants ont su développer des relations commerciales fluides et solides. Pas mal de marchandises transitent par Tabriz, mais aussi, de nouvelles idéologies et courants de pensées intellectuelles, comme le communisme et le socialisme-démocrate ont pu péneter le pays.
Le bénéfice douanier exclusivement concédé aux Russes était un sujet de convoitise pour les Britanniques. L’état pour satisfaire les Anglais leurs avaient donné le même avantage sur la frontière sud.
La ville moderne de Tabriz est aujourd’hui une région autonome, et ses habitants sont connus pour leur persévérance et l’amour qu’ils portent à leur ville et surtout à leur langue.
La fameuse mosquée bleue effondrée lors d’un tremblement de terre, ramenée à la vie grâce à une restauration bien réalisée, ouvre la visite de la ville. Le musée de l’Azarbaijan est juste à côté, puis on part pour visiter le plus beau bazar d’Iran où les marchands sont regroupés en corporations.
Les possibilités d’excursions vers des sites situés alentours sont nombreuses. Comme tout d’abord le village de Kandovan, à une heure de route, et la visite de ses maisons troglodytes toujours habitées. Pour les passionnés de l’histoire du christianisme et de la foi grégorienne, plusieurs églises Arméniennes célèbres sont dans le coin .
Une longue journée d’excursion pour découvrir l’église Saint Stéphanoise et l’église Saint Tadee ( Kara – kelissa ), ce sera un pèlerinage inoubliable.