Urmia

Urmia

Urmia ou Orumiyeh est le chef lieu de la province Azarbayejan-occidentale . Il est situé à une altitude de 1330m au-dessus du niveau de la mer et est situé le long de la rivière Shahar dans la plaine d’Urmia. Le lac Urmia, l’un des plus grands lacs salés du monde, se trouve à l’est de la ville, et la région montagneuse de la frontière turque se trouve à l’ouest.

Urmia est la 10ème ville la plus peuplée d’Iran. Lors du recensement de 2012, sa population était de 667 499 habitants. Les habitants de la ville sont majoritairement azeri qui parlent la langue Turk. Il existe également des minorités de Kurdes, de Perses, d’Assyriens et d’Arméniens. La ville est le centre commercial d’une région agricole fertile où les fruits (en particulier les pommes et le raisin) et le tabac sont cultivés. Même si la majorité des habitants d’Ourmia sont musulmans, l’histoire chrétienne d’Ourmia est bien préservée et présente dans de nombreuses églises et cathédrales de la ville.

1 JOUR DE VISITE:

Le musée d’Urmia avec 30 000 objets historiques, est considéré comme l’un des musées iraniens les plus riches et les plus grands. Ce musée est compose de deux parties principales, l’archéologie et l’anthropologie. Des objets  précieux découverts appartenant à la période néolithique jusquà la fin de l’ère Qajar sont exposés. La tradition et la culture de la fin de l’ère safavide jusqu’à maintenant sont exposée dans dans la salle d’anthropologie. Dans la section préhistorique et historique, le musée d’Urmia abrite diverses objets en pierre, en poterie et en métal du néolithique au début de l’ère islamique. Outils et instruments en pierre appartenant aux 6e et 7e millénaires av.J.-C., belles poteries fines du 5e millénaire avant J. pas tous les objets qui sont rassemblés dans le musée d’Urmia. Dans la section des arts décoratifs, des objets intéressants tels que des manuscrits du Saint Coran écrits en caractères Naskh et Nastaliq qui sont deux types d’écriture calligraphique iranienne, et des miniatures des XIXe et XXe siècles. Il y a des objets  de l’ère pré-islamique et de la période islamique. Ce musée a été fondé en 1967 et reçoit de nombreux touristes chaque année.

Teppe HasanluTappeh Hansalu est un site archéologique du 1èr millenaire avant chirste  situé dans la province de l’Azerbaïdjan occidental. Il se trouve au sud du lac d’Ourmia.

Ce site aurait été habité en plusieurs étapes depuis  sixième millénaire av. J.-C.. Il consiste en deux tells2, celui situé à l’extérieur mesure de six cents mètres de diameter et l’autre, central mesurant  de deux cents mètres de diamètre et vingt-cinq mètres de hauteur.

Le site a été fouillé clandestinement en 1934, puis par Sir Aurel Stein et d’autres qui ont trouvé des objets datables entre 2200 av. J.-C. et 800 av. J.-C. Hansalou a été fouillé ensuite par le Service archéologique iranien (1947-1949) et par les Américains en  1957 à 1974. Il consite sur dix niveaux archéologiques.

Le site est célèbre pour le Vase d’or trouvé par une équipe de l’université de Pennsylvanie menée par Robert Dyson, durant une campagne financée par Hagop Kevorkian, en 1958. On y a trouvé aussi une plaque en fer décorée de profil d’un cheval  ailé (phalère) datant du xe siècle avant notre ère, aujourd’hui au musée  IranBâstân de Téhéran.

Les habitants de Hansalou VI (1700-1400 av. J.-C.) étaient pasteurs et la citadelle était construit environ (1300-1000 a.c). Le musée IranBâstân possède également de cette époque un vase cannelé à trépied (en forme de sabots fendus de bovin) en céramique grise, servant sans doute à bouillir du kêf, ou vin chaud. Nombre de céramiques de ces deux niveaux sont de même genre que celles trouvées au bord du Khabour et au sud de l’Anatolie (1800-1200 av. J.-C.).

 

le tombeau rupestre de Fakhrigah est à 15 km au nord-est de Mahabad dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, dans l’ouest de l’Iran. Le tombeau est creusé dans la face d’un affleurement rocheux. Il est situé le long de la route Mahabad − Miandoab au sud du village d’Inderghash, au Kurdistan iranien.

En 1936, Aurel Stein, l’archéologue et explorateur britannique a écrit sur la tombe et ses défenses

La tombe comprend un porche, derrière lequel se trouve une pièce contenant la tombe. La tombe est la seule de toutes les tombes de son genre identifiées en Iran avec une façade, et l’intérieur qui a des colonnes et sans murs. La façade de la tombe a été construite sur un mur de pierre parfaitement lisse d’une hauteur moyenne de 4,70 mètres et de la même largeur que la façade. Le porche à colonnes est entouré d’un cadre gravé dont la bande mesure 22 cm et qui se termine sur deux côtés par deux plates-formes à gradins du porche avant.

Takht-e Soleymān est un site archéologique en Azerbaïdjan occidental, en Iran, de l’empire sassanide. Il se trouve à mi-chemin entre Urmia et Hamadan.

Le site fortifié, qui est situé sur une colline créée par les sediments d’une source d’eau  riche en calcium, a été reconnu comme site du patrimoine mondial en juillet 2003. La citadelle comprend les restes d’Azar Gushnasp, un temple du feu zoroastrien construit par les Sassanides et les restes d’un palais de la  période ilkhanide. Ce temple abritait l’un des trois «grands feux» ou «feux royaux» que les rois sassanides vénérent  lors de couronnement. Le feu de Takht-i Soleiman s’appelait Azar  Gushnasp et était dédié à l’arteshtar ou à la classe guerrière des Sasanides. Dans les manuscrit arménien du 4ème siècle a.c relatif à Jésus et Zarathoustra, et egalement divers historiens de la période islamique, en parlent .

Ce site tire son nom biblique après l’invasion arabe de l’Iran au 7ème siècle. La légende populaire raconte que le roi Salomon emprisonnait des monstres à l’intérieur du cratère de 100 m de profondeur , appelé Zendan-e Soleyman “Prison of Salomon”. On dit aussi que Salomon a créé la source qui coule dans la forteresse.

Les fouilles archéologiques ont révélé des traces d’une occupation du 5ème siècle avant JC pendant la période achéménide, ainsi que des colonies parthes ultérieures dans la citadelle. Des pièces de monnaie appartenant au règne des rois sassanides et celle de l’empereur byzantin Théodose II (408–450 après JC) y ont également été découvertes.