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le Budget pour un voyage en Iran

le Budget pour un voyage en Iran

posté par:mehdi rafiei/ 467 0

Les prix pratiqués sont très abordables et font de l’Iran une destination bon marché.

Pour l’hébergement en guest house, compter entre 10€ et 30€ / nuit pour une chambre individuelle. Les prix proposés pour une place en dortoirs sont encore moins chers.

le Budget pour un voyage en Iran

 

Les prix pratiqués sont très abordables et font de l’Iran une destination bon marché.

Pour l’hébergement en guest house, compter entre 10€ et 30€ / nuit pour une chambre individuelle. Les prix proposés pour une place en dortoirs sont encore moins chers.

Pour un hébergement en hôtel : entre 15€ et 70€ / nuit pour une chambre de 2 personnes. Le prix varie en fonction du prestige de l’établissement.

Pour les amateurs de street food ou de petits restaurant populaires : environ 3€ / personne.

Si vous allez en restaurant classique : environ 7€ / personne pour un repas complet servi dans un cadre agréable.

Taxi : moins de 2€ la course en ville, en moyenne. A Téhéran les prix des courses sont plus élevées.

Dans tous les cas, quand vous prenez un taxi, veillez bien a demander le prix de la course avant le départ pour éviter tout malentendu ou mauvaise surprise.

Transport en bus entre les villes : le prix varie en fonction de la distance, pour un Téhéran Ispahan par exemple, moins de 3€

Vol interne : compter entre 30 et 50€

Budget shopping : a ajuster en fonction de vos projets d’achat ( tapis, miniature, divers objets d’artisanat…). Bon a savoir, la plupart des commerçants des bazars proposent une solution de paiement par carte bancaire internationale.

Les prix donnés ci-dessus concernent l’année 2020, en fonction du taux de change actuel.

N’hésitez pas à demander plus d’informations, nous nous ferons un plaisir de réactualiser ces informations.

Azar-Faranbagh-avesta

Les classes sociales dans la Perse Antique

posté par:mehdi rafiei/ 451 0

La société Perse était calquée sur un schéma quadripartite basé sur l’Avesta, les écritures sacrées des Zoroastriens.

Les catégories en étaient: les prêtres, les guerriers,les agriculteurs et les artisans.

Les classes sociales dans la Perse Antique

La société Perse était calquée sur un schéma quadripartite basé sur l’Avesta, les écritures sacrées des Zoroastriens.
Les catégories en étaient: les prêtres, les guerriers,les agriculteurs et les artisans.
Les trois premières étaient chacune sous la protection d’un des trois grands feux sacrés de l’Empire.
Azar-Faranbagh pour les prêtres, Azar-Gushnasp pour le Roi des Rois et les guerriers et Azar-barzin-Mihr pour les agriculteurs.
La société à l’époque Sassanide était hiérarchisée. Le mot caste s’est appliqué pour en désigner les classes. L’appartenance à une catégorie était héréditaire et les barrières vers un échelon supérieur étaient, en principe, infranchissables.
Irandelle, le billet de voyage

cosmogonique

Le mythe cosmogonique des zoroastrians

posté par:mehdi rafiei/ 462 0

Le monde matériel comme une entité composée de sept création du Dieu Ahura Mazda, chacune sous la protection d’un Amahraspands” immortels bienfaisants”, une espèce d’archange.

un ciel de pierre conçu comme une coquille d’œuf entourant le reste; puis 💦de l’eau remplissant le fond de la coquille .

Le mythe cosmogonique des zoroastrians

Le monde matériel comme une entité composée de sept création du Dieu Ahura Mazda, chacune sous la protection d’un Amahraspands” immortels bienfaisants”, une espèce d’archange.
🥚un ciel de pierre conçu comme une coquille d’œuf entourant le reste; puis 💦de l’eau remplissant le fond de la coquille .
🌎la terre flottant sur les eaux primitives comme un disque plat (la montagne ancrant la terre) au centre la terre , 🌱une seule plante, 🐂un taureau unique et 🧘🏻‍♂️le premier homme “Gayomard”, vie immortelle protège par Ahura Mazda lui même, enfin 🔥le feu, visible dans le soleil et d’autres corps célestes.
tout se passe bien jusqu’à ce que 👻Ahreman , le mauvais Esprit attaque alors les créations d’hormezd…

antiquity

Les comptoirs commerçants des empires dans l’antiquité

posté par:mehdi rafiei/ 443 0

Les babyloniens, actuels Irakiens, achetaient des pigments, du fer, du cuivre, de l’étain et du vin de l’Asie mineure.

la Turquie d’aujourd’hui.
Ils achetaient aussi de l’alun d’Egypte et de Syrie pour colorer la laine et fabriquer du verre.

Les babyloniens, actuels Irakiens, achetaient des pigments, du fer, du cuivre, de l’étain et du vin de l’Asie mineure, la Turquie d’aujourd’hui.
Ils achetaient aussi de l’alun d’Egypte et de Syrie pour colorer la laine et fabriquer du verre.
L’Égypte exportait des produits de luxe, en or, en ivoire et en ebène.
La Syrie et la Phénicie qui correspond au Liban, exportaient du bois de cèdre et des objets en verre.
Les Sogdiane, connus maintenant sous le nom d’Ouzbeques, et la Bactriane, partie de l’actuel Afghanistan, faisaient commerce du lapis-lazuli, et la Choresmie, située en Iran nord-est, vendaient la turquoise.
De l’or, de l’ivoire et des huiles aromatiques venaient d’Inde et l’huile d’olive , le vin et les céramiques de la Grèce.

bitcoin

La Perse atteinte par la folie du Bitcoin

posté par:mehdi rafiei/ 437 0

La fameuse cryptomonnaie a le vent en poupe en Iran

A l’heure où les géants de la finance internationale s’expriment pour avertir des risques et de la volatilité des cryptomonnaies, le Bitcoin est validé comme garantie dans les contrats de mariage des iraniens à la place des lingots et de l’argent liquide.

La fameuse cryptomonnaie a le vent en poupe en Iran. A l’heure où les géants de la finance internationale s’expriment pour avertir des risques et de la volatilité des cryptomonnaies, le Bitcoin est validé comme garantie dans les contrats de mariage des iraniens à la place des lingots et de l’argent liquide. C’est dire à quel point il est intégré dans le système financier du pays.

D’après Bitooda, une société de recherche spécialiste des devises digitales, l’Iran est le troisième pays a l’échelle mondiale pour le minage des Bitcoins, après la Chine et l’Amérique.
Près de 2 millions de cette devise, la monnaie la plus connue et utilisée sur le marché des devises digitales, ont été minés et déposés dans les “wallets”, les portefeuilles virtuels, des iraniens.

L’iran l’un des pays les plus sanctionnés économiquement au monde a bien su saisir l’opportunité des cryptomonnaies afin de contourner le blocus économique. Et la jeunesse iranienne quand à elle, touchée de plein fouet par le chômage, y a trouvé une possible source de revenus et d’occupation quotidienne.

Depuis 2014 le Bitcoin s’est introduit peu à peu dans les transactions non officielles, un choix pour des milliers de familles
Iraniennes souhaitant envoyer de l’argent à leurs enfants résidant à l’étranger, ou bien encore, on l’utilise pour des transactions commerciales quelconques et diverses.

Les fermes de minage ont vu le jour dans le pays, des appareils de minage importés illégalement sont installés dans les anciennes usines et garages désaffectés. Une conséquence supplémentaire des sanctions venant paralyser l’économie iranienne.
L’industrie, fleuron de l’économie il fut un temps, remplacée par les usines des temps modernes nourries par le virtuel.

C’est dans ces endroit les plus reculés, dans les chambres des appartements, ou sous les rampes d’escalier que les premiers Bitcoins ont été générés.
Depuis 2015 ces “fermes” s’étendent de plus en plus afin de troquer l’électricité à bas prix en échange d’un code crypté prêt a être encaissé d’un seul mouvement de doigt.

Tout un nouveau marché a emmergé, depuis les trafiquants des “appareils de minage” jusqu’aux techniciens en électricité, en passant par les vendeurs de câbles et les réparateur d’appareils. Un réseau parallèle, une économie souterraine, ayant démarré de façon autonome et sauvage, échappant au contrôle gouvernemental.

Le vieux rêve du chercheur de trésor vient de se réaliser et les “appareils de minage ” tournent à plein régime pour exploiter leurs appareils et décrypter le maximum de blocs valides et ainsi empocher le pactole.

Au fond de l’âme iranienne réside une intuition pour flairer les opportunités et devenir riche ou bien engraisser son patrimoine. Ils ont su tirer profit des profondeurs des puits de pétrole. Le peuple iranien se lance facilement dans les business a risques, tels des funambules. L’économie iranienne soufre d’une inflation permanente depuis la révolution, dérivée des sanctions économiques internationales, et la speculation est un deuxième job pour presque tous les iraniens, un exemple en est: la frénésie des systèmes pyramidaux en tout genre qui ont pulvérisé les économies de beaucoup familles dans les années 2010.

Le Bitcoin est bien ancré et présent dans la vie des Iraniens au moment le plus contesté de son histoire. Ils surfent sur cette vague en attendant de voir des jours meilleurs…

Omar Khayyam

Omar Khayyam

posté par:mehdi rafiei/ 449 0

Le 18 mai est le jour de commémoration de l’illustre Hakim Omar Khayyam.

Il fut philosophe, mathématicien, astronome et poète au 11 siècle.

Voici le matin, goûtons un peu de vin rosé

Comme un cristal brisons notre renommée

Renonçant à nos espoirs insatiables, jouons

De la harpe avec des cheveux de l’aimée

Traduit : Peyman Javaheri

صبح است دمی بر می گلرنگ زنیم

وین شیشه نام و ننگ بر سنگ زنیم

دست از امل دراز خود باز کشیم

در زلف دراز و دامن چنگ زنیم

Le 18 mai est le jour de commémoration de l’illustre Hakim Omar Khayyam.

Il fut philosophe, mathématicien, astronome et poète au 11 siècle.

Il est considéré comme l’un des plus grands mathématiciens du Moyen âge. Omar Khayyam est notamment l’instigateur du calendrier solaire, toujours utilisé en Iran.

Mais sa renommée tient surtout à l’écriture de ses quatrains, Rubaiyat, souvent cités en Occident pour leur scepticisme. Ils recèleraient, selon Idries Shah, des « perles mystiques », faisant de Khayyam un soufi. C’est l’un des poètes persans les plus populaires et les plus lus à travers le monde.
Cette large audience est due à une première traduction de ses œuvres en anglais par Edward Fitzgerald, en 1859.

Une page de l’histoire

Une page de l’histoire

posté par:mehdi rafiei/ 438 0

1909, l’Iran, le premier pays du moyen Orient à avoir instauré une constitution depuis 1906 se trouve en plein chaos.

D’un côté le roi, soutenu par les russes et profitant du soutien de la brigade cosaque, abdique en faveur du prince héritier, acte forcé par les constitutionalistes.

Une page de l’histoire

1909, l’Iran, le premier pays du moyen Orient à avoir instauré une constitution depuis 1906 se trouve en plein chaos.

D’un côté le roi, soutenu par les russes et profitant du soutien de la brigade cosaque, abdique en faveur du prince héritier, acte forcé par les constitutionalistes.

D’un autre côté le Majles souffre du manque de souveraineté et du budget nécessaire pour réaliser ses réformes, des divergences idéologiques troublent également la bonne entente entre parlementaires.

Taghizadeh, le chef du parti démocrate dont quelques membres jouissent d’une citoyenneté russe, s’opposant aux exigences des religieux dans la législature, est reconnu coupable de “corruption idéologique”. Il est condamné à mort et fuit le pays.

Son opposant, Seyyed Behbahani représentant du parti modéré, est assassiné par un militant radical alors que celui ci s’apprêtait à lire la condamnation de Taghizade au tribunal du Majles.

L’un des héros de cette révolution est un chef de la tribu Bakhtiari, Sardar Asaad, proche des britanniques et s’étant rangé du côté des constitutionnalistes. Il a dirigé son armée tribale vers la capitale, et a œuvré pour sa libération. Il en fut récompensé et honoré en étant nommé gouverneur de Téhéran.

Une décision fut enfin prise par le gouvernement, jusqu’alors inerte, pour tenter d’améliorer la situation financière du pays: le recrutement d’une mission financière américaine et d’officiers suédois pour organiser une force armée capable de contrebalancer le pouvoir de la brigade cosaque. Le choix se porte sur des pays politiquement neutres.

Morgan Shuster (1877-1960), un américain, est nommé Trésorier Général de Perse et arrive en mai 1911 à la tête d’une délégation de cinq conseillers financiers. Il va s’atteler a mettre fin aux dérives financières, telles que corruption , passe-droits et ingérence étrangère. Tous les maux dont souffrait la toute jeune démocratie qui n’est pas parvenue a changer les mentalités et les rapports de force malgré cette révolution, c’est ce qu’il nous laisse entendre dans son autobiographie.

Shuster met en évidence également la distance culturelle entre les conseillers américains convaincus des bienfaits d’une administration moderne et efficace, et la réalité d’une société traditionnelle, très hiérarchisée, où les relations complexes d’allégeance et de parentalité garantissaient aux individus ce qu’aucune loi rationnelle ne pouvait leur offrir.

Les pricipaux ennemis de Shuster étaient les délégations Russe et Britannique. Les russes toujours fortement présents au nord de l’Iran et les britanniques s’efforçant d’affaiblir les compétences du trésorier général, dans le but d’obtenir l’accord du gouvernement pour un nouveau prêt de 1250000 livres.
Face à tant d’hostilité et de pressions de “l’alliance” russo-britannique, Shuster est prématurément renvoyé.

Les Russes commettent un coup de force à Tabriz, et la pendaison de certains constitutionalistes provoquant des déclarations de solidarité en Europe dans les milieux socialistes.
Ils vont également faire preuve d’une brutalité extrême à Mashad le 30 mars 1912, en bombardant le sanctuaire de l’Imam Reza et en mitraillant la foule pour la disperser faisant cinq cents morts.
La presse européenne occupée par le naufrage Titanic, n’en parlera pas.

La situation était moins dramatique dans le sud, où la population résistait à l’occupation britannique.
Six ans après les premières manifestations, la révolution constitutionnelle sombrait dans le chaos.

L’une des raisons de l’échec de la constitution était due à la mouvance religieuse qui avait refusé d’aller jusqu’au bout d’une logique démocratique, bornée par les limites du discours théologique traditionnel.
Les divergences d’opinions des constitutionalistes furent également fatales.

Les réformistes ne devaient plus s’appuyer sur des soutiens extérieurs. L’ingérence étrangère etait de plus en plus visible et brutale. Notamment celle des britanniques, sur qui les libéraux iraniens avaient d’abord fondé l’espoir d’un soutien contre l’absolutisme. Désormais, c’est avec les idées socialistes Russes qu’ils allaient se solidariser…

bazar

le bazar

posté par:mehdi rafiei/ 451 0

Des échoppes alignées formant la colonne vertébrale, le centre économique des villes du Moyen Orient, c’est ce qu’on appelle le bazar, depuis la nuit des temps.

Des échoppes alignées formant la colonne vertébrale, le centre économique des villes du Moyen Orient, c’est ce qu’on appelle le bazar, depuis la nuit des temps.

Un marché couvert, aux mille et une entrées et ruelles, aérées et éclairées. L’écrin qui cache les madrassas, les caravansérails, les écoles et les hammams. C’est une ville dans ville, c’était le cas auparavant.

Un couloir à la rencontre de ses habitants, tant de marchands que de chalands.

Un magasin, des marchandises, on y trouve tant d’aliments que de diamants.

Les uns à côté des autres, les boulangeries côtoient les bijouteries, à chacun ses affaires, son savoir-faire et ses clients.

Il serpente au fil du temps et suit son cours selon les contraintes et les besoins environnants.

Les héritiers portent le nom des parents, et on se souvient avec nostalgie des précédents.

Le bazar à mille secrets et offre une chance à tous les débutants, avec ou sans expérience et argent.

Ne soyez pas surpris par le nombre déchoppes, pas de problème de concurrence, ils gagnent tous ce qui est promis par l’Omnipotent.

café

Café en Iran

posté par:mehdi rafiei/ 438 0

L’histoire du café en Iran remonte à la période Safavide du 17ème siècle, probablement une tradition
empruntée aux Ottomans.

L’histoire du café en Iran remonte à la période Safavide du 17ème siècle, probablement une tradition
empruntée aux Ottomans.
Boire du café semble avoir été une habitude populaire des Iraniens avant que les plants de thé ne soient introduits et cultivés en Iran au 19ème siècle.
La culture du thé, en particulier dans les régions du nord du pays, a progressivement conduit au remplacement du café. Peut-être que le goût subtil et doux de la production locale à gagné la faveur des consommateurs par rapport à l’amertume de l’importation coûteuse du café.
Les anciens Kahveh-Khaneh, littéralement maisons de café, tout en gardant leur nom, servent désormais du thé.Les traces du café sont encore dans une certaine mesure préservées chez certaines communautés telle que chez les Arméniens. De même, certaines coutumes continuent d’exister, comme celle d’offrir de la poudre de café lors des funérailles pour partager le sentiment d’amertume, ressenti lors de la perte d’un proche avec la famille du défunt.

Après la révolution islamique, une longue liste d’interdictions s’imposent sur le menu des plaisirs iraniens. Les boissons alcoolisées et les narcotiques comme l’opium sont bannis, le café, bien que suspect à la vue des fanatiques, y échappe et s’en trouve favorisé.
Les Iraniens apprécient depuis toujours le goût de l’amertume, à un tel point que dans la langue populaire, l’opium, médicament pour tous les maux et peines était appelé “talkhi” littéralement amertume, ce qui explique le vif intérêt des anciens consommateurs d’opiacés pour le café en Iran.

Il faut attendre la fin de la guerre Iran-Irak pour une ouverture relative du marché et l’amélioration de l’économie du pays afin de permettre aux iraniens d’aller plus loin dans le monde des saveurs et des plaisirs gustatifs, une fois libérés des soucis de la guerre.

Le café et ses accessoires trouvent leur place parmi des articles de luxe importés et les souvenirs de “Farang”. Les iraniens attribuent ce terme à tout ce qui vient de l’Occident en général, c’est la version iranisée du mot France.
Boire du café se fait donc timidement dans les milieux intellectuels et artistiques qui cherchent un allié pour affronter la fatigue intellectuelle plus que physique, sujet de rivalité face a son adversaire infusé, le thé.

Mais cette fois, le café n’est plus initié dans les anciennes Kahveh-Khaneh là même où il a été destitué un siècle avant.
Ces maisons de café ont laissé la place à une nouveauté: le cofee-shop. Une atmosphère détendue aux décors modernes ou feutrés, une musique d’ambiance, c’est là où il faut payer relativement cher les tasses de ce breuvage, bues à la finesse de la lumière des bougies.

Un refuge idéal pour les jeunes célibataires, a l’abri des regards suspicieux de la rue pour se retrouver et discuter des mille et une façons de boire du café, ou d’autres choses…

La réouverture des frontières de l’Iran après la guerre aux voyageurs étrangers, leur forte demande de consommation de café pourrait être un facteur de développement du commerce de cette graine, surtout dans les restaurants et les hôtels.

Peu à peu, les acteurs de l’industrie du café commencent à se former à ce produit et suite à une demande croissante du public, se mettent à importer des grains de café du Brésil et d’autres pays producteurs. Au lieu d’importer les marques coûteuses européennes, des marques locales apparaissent et les machines à torréfaction s’activent en imitant le modèle européen.

Le palais iranien a une préférence pour les saveurs Robusta et Arabica, et les marques d’espresso italiennes sont très populaires.

Le café filtre, disons la troisième génération de café, est de plus en plus appréciée par ceux qui cherchent plus d’arômes et une préparation plus simple.

Diverses expositions sont organisées chaque année en Iran, une occasion pour se mettre à la page des dernières tendances et de l’actualité de l’industrie du café.

Aujourd’hui, le café a définitivement trouvé sa place dans le menu des plaisirs ainsi que dans le coeur des iraniens, si bien que son goût amer n’a plus rien a envier a la popularité de la douceur du thé!

saadi

Saadi

posté par:mehdi rafiei/ 428 0

“Le tumultueux torrent qui descend des montagnes va se perdre dans les ravins, mais la plus modeste goutte de rosée est aspirée par le soleil qui l’élève jusqu’aux étoiles”.

“Le tumultueux torrent qui descend des montagnes va se perdre dans les ravins, mais la plus modeste goutte de rosée est aspirée par le soleil qui l’élève jusqu’aux étoiles”. Le jardin des fruits de Saadi
Saadi, le grand poète persan né en 1210 à Shiraz, a été surnommé le “Maître de la parole”. Il a étudié à l’école Al Nizamiya de Bagdad, le centre le plus important de sciences dans le monde musulman de l’époque, puis il a voyagé dans diverses régions, y compris le Levant et le Hedjaz.
Il est ensuite retourné dans sa ville natale de Shiraz et y a demeuré pour le restant de sa vie. Sa tombe est visitée encore de nos jours pour lui rendre hommage.
Certains savants pensent que Saadi est influencé plutôt par des enseignements religieux, surtout Shafi’i et Ash’ari, deux branches du Sunisme, et qu’il serait fataliste. Ce propos est discutable car pas tout à fait fondé.
Saadi a eu une influence indéniable sur la langue persane, de sorte qu’il existe une similitude significative entre le persan moderne et ses écrits littéraires. Ses œuvres ont longtemps été enseignées dans les écoles comme source de la langue et de la littérature persane, et de nombreux proverbes courants en langue persane y trouvent leur origine.
Il écrit de façon simple et adopte un style bref ce qui lui vaut une grande renommée, même de son vivant.
Ses œuvres les plus fameuses sont Golestan, “Le jardin des roses” il est son oeuvre majeure. Cette somme philosophique en vers et en prose poétique, écrite dans un style tour à tour naïf, lyrique, tendre et parfois même humoristique, initie le lecteur à une perception plus fine de la réalité.
Derrière la sensualité apparente de la forme et au-delà de l’allégorie, se dévoile peu à peu la nature profonde, le « zat » de tout être et de toute chose, dont la connaissance est l’essence même de l’éveil spirituel., et Bustan “Le jardin des fruits”, Le Jardin des fruits est un recueil des histoires morales d’une grande finesse, qui contient aussi sentences et prières. Ces courtes histoires, souvent drôles, ont pour la plupart une dimension morale ou sociale. Elles constituent autant d’occasions d’apprendre à se comporter dans des situations problématiques de l’existence, et de sortir moralement grandi de ses mésaventures. La dimension spirituelle de ces histoires peut également prendre le pas sur tout autre considération, invitant alors à la méditation et au recueillement.

Golestan et Bustan sont connus comme des livres de morale dont l’influence s’est étendue au delà des frontières de la Perse: ils ont également séduit des penseurs occidentaux tels que Voltaire et Goethe, entre autres.