Téhéran

Téhéran

capitale Iranienne depuis le 19 ème siècle, est aujourd’hui une mégapole de plus de 14 millions d’habitants. C’est la scène où se sont joués les tourments et événements politiques et sociaux du pays et qui font aujourd’hui notre histoire contemporaine.Rey, la ville antique citée dans les récits historiques est maintenant l’un de ses quartiers, absorbée par le développement frénétique de Téhéran.
Ses aéroports, ses universités et hôpitaux, ses centres commerciaux sont les plus grands et les plus modernes du pays.
Sinon, pour les amoureux du shopping traditionnel, on peut flâner dans son bazar et ses galeries qui est le plus long du pays.
Téhéran offre aussi à ses invités ses montagnes, son environment idéal pour les balades montagneuses et les amateurs de ski en hiver.
Depuis que la vie rurale est touchée par la sécheresse et le manque de moyens pour le développement nécessaire aux petits centres urbains, un exode vers la megapole s’est intensifié après la révolution islamique, sans qu’un plan de développement urbain approprié n’ait été entrepris.
Téhéran est le point de départ de tous les périples touristiques du pays car ses musées et ses palais permettent d’ancrer les sujets de discussion culturels et historiques abordés pour le reste du voyage.
L’ architecture élégante d’un pont moderne(Tabiat) fait depuis un temps l’objet d’attraction et lieu de rencontre des jeunes, et une scène d’interactions entre les voyageurs et les habitants.
Il est vrai que ses habitants se plaignent tout le temps de la pollution et de ses embouteillages mais ils aiment leur ville car elle est dynamique et dégage une certaine énergie.
Pour les iraniens, aujourd’hui, avec les pensées confuses sur le passé et l’histoire, et le sort politique contemporain du pays, Téhéran demeure éternellement intriguante .

1 JOUR DE VISITE:

Le palais du Golestân est le Palais Royal le plus célèbre d’Iran.
Golestân conserve une grande valeur symbolique de l’époque Gajar.
Aga Mohammad Khân Gajar choisit l’emplacement de l’actuel Golestan pour y construire un premier bâtiment dans lequel se trouve Takht-e marmar ou Trône de marbre, posé au milieu du grand iwan aux murs décorés de miroirs et de fresques. Fath Ali Shâh, son successeur, fera édifier d’autres bâtiments qui seront détruits ou remaniés à l’époque de Nâssereddin Shâh.
C’est à Nâssereddin Shâh (1848-1896) que l’on doit l’essentiel du palais actuel, remarquable exemple d’architecture européenne combinée à l’art persan.
la salle des miroirs a été entièrement reconstruite et aussi il fit construire le tâlâr-e âyneh, ainsi qu’un très beau palais de marbre blanc.
Le bâtiment du Shams-ol Emâreh, cadeau de Moayer-ol-Mamâlek, gendre de Nâssereddin Shâh, termine la cour du grand palais depuis 1867.
Situé à droite du trône de marbre, Le Khalvat-e Karim Khâni abrite le beau gisant de marbre du tombeau de Nâssereddin Shâh, qui était, à l’origine, dans une chapelle adjacente au sanctuaire de Hazrat-e Abdol-Azim à Rey, où il fut assassiné.
Les deux salles de la Negâr Khâneh, au rez-de-chaussée du palais principal exposent la collection privée des souverains qâdjârs et les cadeaux des souverains étrangers, meubles et peintures, dont beaucoup furent offerts à Nâssereddin Shâh, le premier shâh de Perse à voyager en Europe.
Reza Khan s’est couronné 1926 et Son fils Mohammad Rezâ Pahlavi fut aussi couronné en 1967 sur le Trône du paon au Golestân.

Iran-e-Bastan,
Le plus important musée archéologique d’Iran, construit dans les années 1930 sous la direction d’André Godard, l’architecte français. Il abrite des collections découvertes lors des missions archéologiques menées un peu partout dans le pays.
L’entrée a été inspirée par la magnifique arche du palais Ctésiphon. Le bâtiment a deux étages. Le premier est réservé aux périodes paléolithique et préhistorique, et le rez-de-chaussée est destiné à des périodes historiques. Au total, le musée couvre près de 400 000 ans.
Les poteries sont les objets les plus abondants dans le musée et servent d’échelon à la chronologie archéologique.
Parmi les vitrines les plus remarquables on peut indiquer celle qui présente une collection de cachets et tampons (signifiant les signatures dans l’Antiquité), des sceaux cylindriques (principalement utilisés dans le commerce) ou encore des jetons enroulés dans des boulets en terre utilisés comme bordereaux de livraison.
Une autre vitrine présente des artefacts de Shahr-e-Sokhteh (la ville brûlée) qui est un site dans la région du sud-est de l’Iran datant du 3ème millénaire avant notre ère. L’un des objets les plus passionnants est une coupe montrant le plus ancien dessin animé de l’histoire humaine (un bouquetin peint se met en mouvement quand on fait tourner la coupe sur elle-même).
On peut admirer également une très riche collection d’objets en bronze de haut raffinement artistique originaires du Louristan tels que des mors, des épingles et des objets funéraires.
Un grand bas-relief rapporté de Persépolis montre le roi Xerxes entouré de courtisans.
Une statue sans tête de Darius découverte dans la ville de Suse et des mosaïques de la cité de Bishapour (période sassanide) sont d’autres oeuvres importantes à découvrir. Le musée Iran-e-Bastan se situe à proximité de certains autres musées comme celui consacré à la période islamique et celui de la verrerie.

Le trésor royal de l’Iran (Joyaux de la couronne)
Le trésor royal, probablement une collection inégalée au monde, se trouve actuellement dans le sous-sol de la banque Iran Melli. L’accumulation de ce trésor remonte à l’époque safavide au 17ème siècle. Après la conquête de l’Inde par Nader Shah, il a rapporté dans son butin de nombreuses pierres précieuses dont les deux plus gros diamant rose du monde « Mer de lumière » et « Montagne de lumière ». Ce dernier est entré plus tard dans la possession de l’armée britannique et a finement orné la couronne de la reine.
A l’ère Qajar, à nouveau, Fath Ali shah a prit possession d’une partie du trésor, l’intérêt personnel des rois Qajar a fait que le trésor s’agrandie et se dote de nouveaux joyaux soit achetés soit reçu comme des cadeaux diplomatiques.
En 1937, une loi exigeait que le trésor soit transféré à la banque nationale (Melli) en tant que dotation financière de la monnaie nationale.
La visite du trésor royal est désormais ouverte au public, on peut admirer des pièces uniques telle que:
La couronne de la dynastie Pahlavi de 2080 grammes, utilisée par Reza et Mohammadreza Shah lors de leur cérémonie de couronnement. Le célèbre diamant Daraye-Noor (mer de lumière) de 182 carats de couleur rose.
La couronne Kiani de Fath Ali shah et servis également par d’autres rois Qajar, sertie d’un grenat de 120 carats.
Le globe bijou, fabriqué en 1869 sur l’ordre de Nasserdin-shah, est essentiellement composé de 3656 grammes d’or et sertie de 51366 pierres précieuses.
Le trône du paon (en persan nommé Tawouss, bien-aimé de Fath Ali Shah) datant du début du XIXe siècle.
Notez que les heures de visite sont à partir de 14h00. à 16h30 Ouvert du samedi au mardi sous un contrôle strict.