Kerman

Kerman / Mahan

1 JOUR DE VISITE:

La glacière est une coupole conique en pisé qui recouvre un réservoir hémisphérique creusé dans la terre. C’était un endroit construit afin de produire et conserver la glace.
Il y a des bassins creusés dans le sol et des murs très épais près de la coupole pour faire de la glace pendant la nuit en hiver. On versait de l’eau dans les bassins, l’eau gelait. Le lendemain on venait pour casser des blocs de glace et les entreposer dans le réservoir. De la paille disposée entre les couches servait d’isolant.
La forme conique et une épaisseur considérable des murs à leur base empêchaient la chaleur d’entrer à l’intérieur.
Après avoir rempli la glacière, on la fermait et on revenait en été pour exploiter les réserves de glace et les vendre dans la ville.
A l’occasion de fêtes privées ou lors de l’accueil d’invités, les sorbets à la glace faisaient partie des plaisirs rafraîchissants.

Le Hammam(bain public) de Ganjali Khan à Kerman fait partie du complexe Ganjali Khan qui a été construit au 17 siècle, à l’époque Safavide et transformé en musée anthropologique depuis 1971.
Les peintures, le travail du carrelage, le travail en stuc, les arcs et les calligraphies sont parmi les belles ornementations qui complètent l’architecture exceptionnelle de ce Hammam.
Depuis le bazar, un couloir courbé donne accès au vestiaire (afin d’éviter la vue directe sur l’intérieur et y garder une température constante).
Un dénivelé se trouve tout autour du vestiaire afin qu’on puisse se déchausser et se préparer avant d’aller dans la partie chaude.
Le vestiaire du hammam offrait des espaces séparés selon la profession des gens , commerçants, salariés et religieux. Chacun avait sa partie.
Un passage intermédiaire entre le vestiaire et la partie chaude constituait la partie tiède .
Dans la partie chaude, il y a des mannequins en cire en train de se laver et de se rincer.
L’endroit réservé au gouverneur était doté d’une sorte de cadran solaire.
La pénétration de la lumière à travers l’onyx, indique le lever du soleil ( certaines personnes entraient au hammam public le matin de bonne heure pour se laver , un rituel d’ablutions qui se faisait avant la prière du matin)
Un mannequin montre la pratique des ventouses qui se faisait autrefois dans les Hammams. L’arracheur de dents s’y rendait également.
Dans un autre endroit se trouve des cabines destinées à s’épiler avec la fameuse poudre épilatoire nommée Vajebi.
La mise en scène d’un massage fait rêver…Un bien-être dont on ne se privait absolument pas .

Shahdad / Bam

Un jour de plus pour visiter:

Mahan

1 JOUR DE VISITE:

Le jardin Shazdeh (prince) se trouve dans la périphérie de Mahan, à 35 km au sud-est de Kerman. Il a été construit à l’époque Qajar, en 1870. C’est l’un des neufs jardins persans classé par l’UNESCO.
Le jardin situé au pied des montagnes et jouit d’un ruisseau d’eau en permanence, le pavillon situé tout en haut du jardin en est le cœur architectural, l’eau descend sur une pente naturelle dans les huit bassins aménagés en dénivelé jusqu’en bas.
En plus de l’animation des jets d’eau, le cours d’eau irrigue les arbres et les fleurs pour faire en sort que le jardin paraisse comme un jardin suspendu .
À l’entrée du jardin tout en bas, un joli édifice délimite l’enceinte palatiale du jardin de la nature aride qui l’entoure .

Le tombeau de Shah-Nematoa-Iah-Vali, maître soufi et poète du 14ème siècle, chef de la lignée Shah-Nematolahi, enterré à Mahan, est un exemple parfait de mausolées des Soufis vénérés par la population locale.
La cour principale suggère l’architecture Kadjar du 19ème siècle. Les plantes et les fleurs en cohérence avec l’architecture, évoque la spiritualité du lieu.
Le tombeau repose sous la coupole, dont la partie intérieure conserve son décor de l’époque Safavide (17ème siècle).
Une petite cellule dans la partie nommée Chele-Khane, était utilisée lors des quarantaines des Soufis. Une cour située à l’arrière présente aussi une belle architecture, semblant accueillir les pèlerins venant de loin.
Le soufisme est la vision ésotérique et mystique de l’Islam. La souveraineté des Mongols au 13ème siècle a favorisé l’expansion de ce mouvement religieux qui est resté à l’écart de la vie politique. Ce mouvement est actuellement socialement marginal en Iran.
Leurs vertus de poètes, leur rhétorique et même parfois les qualités surhumaines qui leur sont attribuées en font l’objet de vénération et sympathie de la part de leurs partisans.

Bam

Un jour de plus pour visiter: