Catégorie : Villes

visa application

posté par:mehdi rafiei/ 0

Preferred Visa issuance place (Airport/ Embassies / Consulates)

The Ministry of Foreign Affairs (MFA) in Iran needs maximum 7 working days to issue the “Visa Grant Notice” including an authorization code for the applicants which is called E-Visa as well.

Below you will find Irandelle Visa form .

 1-  A scanned copy of your passport and Photo

Please drag or upload your group’s Passports/Personal photos (should be less than 1MB and clear)in the boxes below

 

Sample Passport | Sample Photo

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villes

posté par:mehdi rafiei/ 0

Composez votre séjour à la carte selon vos envies.

bazar

le bazar

posté par:mehdi rafiei/ 784 0

Des échoppes alignées formant la colonne vertébrale, le centre économique des villes du Moyen Orient, c’est ce qu’on appelle le bazar, depuis la nuit des temps.

le bazar

Des échoppes alignées formant la colonne vertébrale, le centre économique des villes du Moyen Orient, c’est ce qu’on appelle le bazar, depuis la nuit des temps.

Un marché couvert, aux mille et une entrées et ruelles, aérées et éclairées. L’écrin qui cache les madrassas, les caravansérails, les écoles et les hammams. C’est une ville dans ville, c’était le cas auparavant.

Un couloir à la rencontre de ses habitants, tant de marchands que de chalands.

Un magasin, des marchandises, on y trouve tant d’aliments que de diamants.

Les uns à côté des autres, les boulangeries côtoient les bijouteries, à chacun ses affaires, son savoir-faire et ses clients.

Il serpente au fil du temps et suit son cours selon les contraintes et les besoins environnants.

Les héritiers portent le nom des parents, et on se souvient avec nostalgie des précédents.

Le bazar à mille secrets et offre une chance à tous les débutants, avec ou sans expérience et argent.

Ne soyez pas surpris par le nombre déchoppes, pas de problème de concurrence, ils gagnent tous ce qui est promis par l’Omnipotent.

café

Café en Iran

posté par:mehdi rafiei/ 724 0

L’histoire du café en Iran remonte à la période Safavide du 17ème siècle, probablement une tradition
empruntée aux Ottomans.

Café en Iran

L’histoire du café en Iran remonte à la période Safavide du 17ème siècle, probablement une tradition
empruntée aux Ottomans.
Boire du café semble avoir été une habitude populaire des Iraniens avant que les plants de thé ne soient introduits et cultivés en Iran au 19ème siècle.
La culture du thé, en particulier dans les régions du nord du pays, a progressivement conduit au remplacement du café. Peut-être que le goût subtil et doux de la production locale à gagné la faveur des consommateurs par rapport à l’amertume de l’importation coûteuse du café.
Les anciens Kahveh-Khaneh, littéralement maisons de café, tout en gardant leur nom, servent désormais du thé.Les traces du café sont encore dans une certaine mesure préservées chez certaines communautés telle que chez les Arméniens. De même, certaines coutumes continuent d’exister, comme celle d’offrir de la poudre de café lors des funérailles pour partager le sentiment d’amertume, ressenti lors de la perte d’un proche avec la famille du défunt.

Après la révolution islamique, une longue liste d’interdictions s’imposent sur le menu des plaisirs iraniens. Les boissons alcoolisées et les narcotiques comme l’opium sont bannis, le café, bien que suspect à la vue des fanatiques, y échappe et s’en trouve favorisé.
Les Iraniens apprécient depuis toujours le goût de l’amertume, à un tel point que dans la langue populaire, l’opium, médicament pour tous les maux et peines était appelé “talkhi” littéralement amertume, ce qui explique le vif intérêt des anciens consommateurs d’opiacés pour le café en Iran.

Il faut attendre la fin de la guerre Iran-Irak pour une ouverture relative du marché et l’amélioration de l’économie du pays afin de permettre aux iraniens d’aller plus loin dans le monde des saveurs et des plaisirs gustatifs, une fois libérés des soucis de la guerre.

Le café et ses accessoires trouvent leur place parmi des articles de luxe importés et les souvenirs de “Farang”. Les iraniens attribuent ce terme à tout ce qui vient de l’Occident en général, c’est la version iranisée du mot France.
Boire du café se fait donc timidement dans les milieux intellectuels et artistiques qui cherchent un allié pour affronter la fatigue intellectuelle plus que physique, sujet de rivalité face a son adversaire infusé, le thé.

Mais cette fois, le café n’est plus initié dans les anciennes Kahveh-Khaneh là même où il a été destitué un siècle avant.
Ces maisons de café ont laissé la place à une nouveauté: le cofee-shop. Une atmosphère détendue aux décors modernes ou feutrés, une musique d’ambiance, c’est là où il faut payer relativement cher les tasses de ce breuvage, bues à la finesse de la lumière des bougies.

Un refuge idéal pour les jeunes célibataires, a l’abri des regards suspicieux de la rue pour se retrouver et discuter des mille et une façons de boire du café, ou d’autres choses…

La réouverture des frontières de l’Iran après la guerre aux voyageurs étrangers, leur forte demande de consommation de café pourrait être un facteur de développement du commerce de cette graine, surtout dans les restaurants et les hôtels.

Peu à peu, les acteurs de l’industrie du café commencent à se former à ce produit et suite à une demande croissante du public, se mettent à importer des grains de café du Brésil et d’autres pays producteurs. Au lieu d’importer les marques coûteuses européennes, des marques locales apparaissent et les machines à torréfaction s’activent en imitant le modèle européen.

Le palais iranien a une préférence pour les saveurs Robusta et Arabica, et les marques d’espresso italiennes sont très populaires.

Le café filtre, disons la troisième génération de café, est de plus en plus appréciée par ceux qui cherchent plus d’arômes et une préparation plus simple.

Diverses expositions sont organisées chaque année en Iran, une occasion pour se mettre à la page des dernières tendances et de l’actualité de l’industrie du café.

Aujourd’hui, le café a définitivement trouvé sa place dans le menu des plaisirs ainsi que dans le coeur des iraniens, si bien que son goût amer n’a plus rien a envier a la popularité de la douceur du thé!

saadi

Saadi

posté par:mehdi rafiei/ 890 0

“Le tumultueux torrent qui descend des montagnes va se perdre dans les ravins, mais la plus modeste goutte de rosée est aspirée par le soleil qui l’élève jusqu’aux étoiles”.

Saadi

“Le tumultueux torrent qui descend des montagnes va se perdre dans les ravins, mais la plus modeste goutte de rosée est aspirée par le soleil qui l’élève jusqu’aux étoiles”. Le jardin des fruits de Saadi
Saadi, le grand poète persan né en 1210 à Shiraz, a été surnommé le “Maître de la parole”. Il a étudié à l’école Al Nizamiya de Bagdad, le centre le plus important de sciences dans le monde musulman de l’époque, puis il a voyagé dans diverses régions, y compris le Levant et le Hedjaz.
Il est ensuite retourné dans sa ville natale de Shiraz et y a demeuré pour le restant de sa vie. Sa tombe est visitée encore de nos jours pour lui rendre hommage.
Certains savants pensent que Saadi est influencé plutôt par des enseignements religieux, surtout Shafi’i et Ash’ari, deux branches du Sunisme, et qu’il serait fataliste. Ce propos est discutable car pas tout à fait fondé.
Saadi a eu une influence indéniable sur la langue persane, de sorte qu’il existe une similitude significative entre le persan moderne et ses écrits littéraires. Ses œuvres ont longtemps été enseignées dans les écoles comme source de la langue et de la littérature persane, et de nombreux proverbes courants en langue persane y trouvent leur origine.
Il écrit de façon simple et adopte un style bref ce qui lui vaut une grande renommée, même de son vivant.
Ses œuvres les plus fameuses sont Golestan, “Le jardin des roses” il est son oeuvre majeure. Cette somme philosophique en vers et en prose poétique, écrite dans un style tour à tour naïf, lyrique, tendre et parfois même humoristique, initie le lecteur à une perception plus fine de la réalité.
Derrière la sensualité apparente de la forme et au-delà de l’allégorie, se dévoile peu à peu la nature profonde, le « zat » de tout être et de toute chose, dont la connaissance est l’essence même de l’éveil spirituel., et Bustan “Le jardin des fruits”, Le Jardin des fruits est un recueil des histoires morales d’une grande finesse, qui contient aussi sentences et prières. Ces courtes histoires, souvent drôles, ont pour la plupart une dimension morale ou sociale. Elles constituent autant d’occasions d’apprendre à se comporter dans des situations problématiques de l’existence, et de sortir moralement grandi de ses mésaventures. La dimension spirituelle de ces histoires peut également prendre le pas sur tout autre considération, invitant alors à la méditation et au recueillement.

Golestan et Bustan sont connus comme des livres de morale dont l’influence s’est étendue au delà des frontières de la Perse: ils ont également séduit des penseurs occidentaux tels que Voltaire et Goethe, entre autres.

Tazieh

Le Tazieh

posté par:mehdi rafiei/ 453 0

C’est un genre de théâtre religieux traditionnel iranien, joué à l’occasion du martyr de Hossein, petit fils du prophète Mohamed à Karbala en 681 après JC.

Ces représentations ont pour but de commémorer et de partager la douleur du drame, et les oppressions infligés par Yazid, le fils de Muawyia à la famille du Prophète.

le tazieh

le tazieh est un genre de théâtre religieux traditionnel iranien, joué à l’occasion du martyr de Hossein, petit fils du prophète Mohamed à Karbala en 681 après JC.
Ces représentations ont pour but de commémorer et de partager la douleur du drame, et les oppressions infligés par Yazid, le fils de Muawyia à la famille du Prophète.
Ce style de spectacle à vu le jour à l’époque Qajar, au 19 ème siècle, et est basé littéralement sur une tradition collectée oralement.
Quelques particularités que l’on retrouve à chaque représentation de cette scène vivante:

– Le spectacle dure parfois toute une journée dès le matin jusqu’au coucher du soleil ou jusqu’à l’assassinat de Hossein.

– Tout dialogue raconte les moments forts au rythme de litanies pour attrister et faire pleurer les spectateurs. De longs textes chantés en poésie sont récités selon des manuscrits tenus par les comédiens.

– Normalement le rôle des femmes est joué par des hommes voilés en noir.

– L’Iimam et ses compagnons (les opprimés) sont habillés vert et les yazidi (les oppresseurs) en rouge.

– A la mi- journée, lors de la prière il y a un entracte, le déjeuner est prévu pour tous les spectateurs, un ex-voto de généreux donateurs.

– Tout un orchestre de percussions et de flutes accompagnent le spectacle.

– Un figurant de cavalerie chargé de monter à cheval accompagné par la musique, tourne autour de la scène sur commande.

– La mise en scène est faite en direct à la vue des spectateurs, il n’y a pas de coulisses.

Le mariage arrangé

posté par:mehdi rafiei/ 681 0

Le mariage arrangé est une question délicate, souvent posée par les voyageurs lors d’une visite en Iran, mais un sujet très cliché et souvent hors de propos pour beaucoup d’Iraniens.

Les mariages arrangés existent mais ne représentent qu’un faible pourcentage des mariages en Iran.

le mariage arrangé

Le mariage arrangé est une question délicate, souvent posée par les voyageurs lors d’une visite en Iran, mais un sujet très cliché et souvent hors de propos pour beaucoup d’Iraniens.

Les mariages arrangés existent mais ne représentent qu’un faible pourcentage des mariages en Iran.

La thématique du mariage concerne bien évidemment aussi bien les hommes que les femmes, mais ce sont plutôt ces dernières qui sont courtisées, et non l’inverse. Ce qui est tout à la faveur de ces dames, et c’est bien entendu appréciable.

Le mariage est une sorte de passage à l’âge adulte et est indispensable si l’on veut se positionner dans la société.
C’est encore une véritable institution.

Mais une problématique se pose ainsi: comment les jeunes se rencontrent en Iran ?
La mixité étant interdite à l’école depuis le plus jeune âge, les garçons et les filles évoluent séparément. Il y a donc un manque de contact flagrant.
Les problèmes engendrés par ce manque de mixité, ce manque de connaissance des personnes de l’autre sexe, causent un nombre élevé de divorces dans la société iranienne, dont l’un des principaux défis est le passage d’une société traditionnelle à une société moderne.

Actuellement la plupart des mariages sont fondés sur un choix personnel.
Les jeunes ont la possibilité de se rencontrer et de faire connaissance sous différentes formes: à l’université qui est un espace mixte, par les réseaux sociaux qui sont très utilisés, par l’intermédiaire d’amis a l’occasion d’une sortie ou d’une fête, dans la rue lors d’un “dor-dor” où les garçons draguent les filles lors d’une virée en voiture le week-end.
Les filles et les garçons chacun dans une voiture différente, tentent leur chance en faisant des tours en voiture la nuit, pour trouver un ou une partenaire. Plus la voiture est luxueuse, plus les chances de réussite sont élevées.
Cela cause une forte circulation nocturne sur les principaux boulevards des villes.
Ce “dor-dor” est un des principaux hobbies des jeunes des classes aisées et moyennes, pour faire connaissance et entamer une relation qui pourra peut-être mener à un mariage!
Fenêtre baissée, un échange de numéro de téléphone à un feu rouge, de la part de la voiture des garçons à celle des filles stationnée juste à côté, un joli sourire des uns et une minauderie des autres et c’est parti…

..un rendez-vous au café et une invitation à dîner, si la magie de l’amour opère… sinon, on refait un autre tour!

kashan, iran

Plaisir des iraniens, cauchemar des voyageurs

posté par:mehdi rafiei/ 687 0

Traditionnellement les Iraniens mangent par terre,

en installant une nappe et en mettant le couvert sur le tapis, dans la pièce principale de la maison.

Plaisir des iraniens, cauchemar des voyageurs

Traditionnellement les Iraniens mangent par terre, en installant une nappe et en mettant le couvert sur le tapis, dans la pièce principale de la maison.
Bien que la table ait trouvé sa place dans le confort du quotidien des foyers Iraniens, le plaisir de manger par terre subsite et reste une belle tradition a perpétrer.
L’ouverture de nombreux restaurants traditionnels dans les vieilles villes qui offrent cette possibilité, connait un succès sans précédent. Les chambres des anciennes demeures traditionnelles sont aménagées, peintes et souvent décorées au miroir, transformées en salon privés. C’est un choix idéal pour les familles et surtout pour les jeunes mariés qui cherchent plus d’intimité, ce qui permet aux femmes d’être plus a l’aise pour déguster leurs plats, en enlevant légèrement leur hijab.
Ces restaurants sont très prisés par les voyageurs, curieux de découvrir l’art de vivre et le goût de la gastronomie locale a travers cette façon traditionnelle de manger en famille ou en groupe.
Mais une fois qu’on leur demande d’ôter leurs chaussures et de s’assoir par terre, là c’est une autre histoire!

ghahri_ashti alley, yazd ,iran

La ruelle “Ghahro-Ashti”

posté par:mehdi rafiei/ 733 0

La ruelle “Ghahro-Ashti”, littéralement “Fâché-Réconcilié”, se situe dans la vieille ville de Yazd.

On y trouve des ruelles tellement étroites que si deux passants se croisent, …

La ruelle “Ghahro-Ashti”,

littéralement “Fâché-Réconcilié”, se situe dans la vieille ville de Yazd.
On y trouve des ruelles tellement étroites que si deux passants se croisent, ils doivent se mettre sur le côté et raser le mur pour pouvoir passer sans se bousculer.
Si deux personnes sont fâchées et se boudent, leurs amis interviennent pour les réconcilier d’une façon très originale.
D’un côté, on emmene l’un des deux bougons vers le piège en revenant sur le sujet de la dispute et en linterpellant sur les causes du conflit, pendant que des complices traînent l’autre protagoniste en lui tendant le même piège, tout en proférant des discours moralisateurs à chacun, ayant pour but de les raisonner. Au moment de se croiser, on les pousse l’un vers l’autre pour les forcer à l’accolade et ainsi mettre fin à la querelle. Manœuvre simple, mais pas toujours aussi facile dans la pratique… Le résultat est parfois catastrophique face au refus de se reconcilier, à force de gesticulations causées par la tentative de fuite, cela entraîne parfois quelques blessures et même un attisement du feu de la querelle…

Le temple du feu

posté par:mehdi rafiei/ 640 0

Le temple du feu à Yazd est un édifice qui abrite le feu Bahram (feu principal).

Après avoir été déplacé à plusieurs reprises et avoir survécu aux assauts et contraintes religieuses depuis la chute des Sassanides (battus par les musulmans), …

Le temple du feu à Yazd est un édifice qui abrite le feu Bahram (feu principal). Après avoir été déplacé à plusieurs reprises et avoir survécu aux assauts et contraintes religieuses depuis la chute des Sassanides (battus par les musulmans), ce feu sacré a trouvé finalement le calme dans ce bâtiment.
Le temple a été construit et financé par les parsis, les coreligionnaires zoroastriens habitant en Inde actuellement et qui avaient fuit après la conquête arabe de l’Iran.
D’après la légende, le feu ne s’est jamais éteint depuis le 5ème siècle.
Le feu est le plus important des quatre éléments sacrés pour les Zoroastriens. Il est source de chaleur et de lumière, essentielles à la vie et il n’est jamais souillé (les zoroastriens tiennent à ne pas souiller les 4 éléments).
Sur la façade du bâtiment, vous pouvez voir l’emblème Farvahar avec la devise : “bonne pensée, bonne parole, bonne action”.
A l’intérieur de la salle, le feu est protégé derrière une vitre, il brûle du bois de noyer et d’abricotier. Chaque matin un mage ravive les braises de la nuit.
Dans ce modeste édifice, C’est la lumière d’une civilisation millénaire qui scintille et qui ne s’est jamais éteinte.