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La tour à vent
Badgir or wind tower is a kind of tower constructed on top of the roof of the houses in Yazd and other cities in the desert to capture wind flow and to lead it to the room under for ventilation.
Do not worry about hot wind because a cool water basin under the tower would add some moisture to it and make it cooler.
La tour à vent
La tour à vent capte le vent
Ventile les chambres grâce au courant
Mais s’il n’y a pas de vent
Il accomplit sa tache comment ?
Le matin au soleil levant
Petit à petit se rechauffe dedans
L’air frais de la nuit précédant
Pour y descendre impatiemment
La vie à Yazd suit son cours comme avant
Mais quel génie a conçu ce système intelligent ?
Le temple du feu
Le temple du feu à Yazd est un édifice qui abrite le feu Bahram (feu principal).
Après avoir été déplacé à plusieurs reprises et avoir survécu aux assauts et contraintes religieuses depuis la chute des Sassanides (battus par les musulmans), …
Le temple du feu à Yazd est un édifice qui abrite le feu Bahram (feu principal). Après avoir été déplacé à plusieurs reprises et avoir survécu aux assauts et contraintes religieuses depuis la chute des Sassanides (battus par les musulmans), ce feu sacré a trouvé finalement le calme dans ce bâtiment.
Le temple a été construit et financé par les parsis, les coreligionnaires zoroastriens habitant en Inde actuellement et qui avaient fuit après la conquête arabe de l’Iran.
D’après la légende, le feu ne s’est jamais éteint depuis le 5ème siècle.
Le feu est le plus important des quatre éléments sacrés pour les Zoroastriens. Il est source de chaleur et de lumière, essentielles à la vie et il n’est jamais souillé (les zoroastriens tiennent à ne pas souiller les 4 éléments).
Sur la façade du bâtiment, vous pouvez voir l’emblème Farvahar avec la devise : “bonne pensée, bonne parole, bonne action”.
A l’intérieur de la salle, le feu est protégé derrière une vitre, il brûle du bois de noyer et d’abricotier. Chaque matin un mage ravive les braises de la nuit.
Dans ce modeste édifice, C’est la lumière d’une civilisation millénaire qui scintille et qui ne s’est jamais éteinte.
Hamedan
Hamedan is the ancient capital of the Medes kingdom, the predecessors of the Persians of the same Indo-Iranian lineage.
The remains of Hegmataneh, so the city was called in Antiquity, can be visited at the archaeological site under the same name in the city without any trace of 7 legendary walls surrounding the city is found, each one had to be colored differently, one gold the other silver according to Herodotus.
Hamedan
Hamedan est l’ancienne capitale du royaume des Mèdes, les prédécesseurs des Perses de la même lignée indo-iranienne.
Les vestiges de Hegmataneh, ainsi la ville s’appelait dans l’Antiquité, peuvent être visités sur le site archéologique du même nom dans la ville sans qu’aucune trace des 7 murs légendaires entourant la ville ne soit retrouvée, chacune devait être colorée différemment, l’un doré, l’autre argenté selon Hérodote.
La ville était sur la route royale vers la Mésopotamie et la défaite décisive des Sassanides contre l’armée musulmane en 636 après JC, qui a tourné la page de l’histoire perse, s’est produite à Nahavand à 110 km.
Sa situation géographique en fait un métissage ethnique, la population étant mêlée de Kurdes, Turcs, et Lurs et Laks présente une richesse démographique.
Le grand érudit et philosophe Avicenne devait trouver ici sa tombe et les deux figures bibliques Ester (épouse du roi achéménide Xerxès) et son oncle Mourdekhay, un courtisan, ont été enterrés dans un humble mausolée du centre-ville.
Pour intégrer l’ancien plan de ville circulaire dans une nouvelle architecture moderne, l’ingénieur allemand en charge du projet, a créé un rond-point central d’où partaient 6 artères traversant la ville, la place à double arcade comporte 12 petits dômes.
L’autre site survivant des temps anciens, Ganj-Nameh (la carte au trésor) appelé par les locaux, nous emmène au pied du mont Alvande (3510 m) qui domine la ville. Le site possède deux inscriptions de Darios et Xerexes en cunéiforme notant l’arbre généalogique de Darios afin de justifier sa lignée achéménide. En fin de journée Le tepe d’Abass-Abad offre une vue panoramique sur la ville.
Hamedan est connu pour ses motifs en céramique et une palette typique de la région.
Kermanshah
Kermanshah, une population majoritairement Kurde, avec un peu de Lor se trouve au nord-ouest de l’Iran.
La ville étant le chef lieu de la région du nord ouest, a servi de base d’ approvisionement du front nord contre l’assaut Irakien et a été sévèrement frappée lors de la guerre Iran/Irak.
Kermanshah, une population majoritairement Kurde, avec un peu de Lor se trouve au nord-ouest de l’Iran.
La ville étant le chef lieu de la région du nord ouest, a servi de base d’ approvisionement du front nord contre l’assaut Irakien et a été sévèrement frappée lors de la guerre Iran/Irak.
Kermanshah se trouve sur la route datant de l’antiquité et qui relie le plateau iranien à la plaine Mésopotamienne. Cette dernière est jalonnée de nombreuses ornementations et vestiges archéologiques de différentes périodes: Achemenides, Hellénistique, Arsaside et Sassanide .
On y trouve, à Behistoun, située à 20km de Kermanshah, la statue du héros grec Hercule qui semble veiller sur elle. Sur la même roche où a été sculptée cette oeuvre, figure la proclamation de Darius Ier écrite en trois langues: le vieux persan, l’élamite et l’akkadien, et qui nous compte ses illustres conquêtes.
Entre autres vestiges de l’antiquité, on peut trouver le temple dédié à la vénération d’Artemis, Anahita dans le panthéon perse, à 100 km, dans la ville de Kangavar.
De nos jours, cette route est principalement fréquentée par les pèlerins chiites d’Iran et d’Irak.
A Tagh e Bostan, nous visitons la scène jubilatoire des rois Sassanides, qui offre un style différent de l’art déjà connu des Sassanides, les scènes de chasse présentées comme un bande dessiné avec un réalisme sans précédent et incroyablement détaillées.
Les statues aux formes arrondies sont inédites dans le répertoire artistique Sassanide, et la structure des bas-reliefs ainsi que les auréoles ornant les bustes évoquent l’influence du bouddhisme à cette époque .
Un Tekiey, endroit réservé aux processions commemoratives du deuil de l’Imam Hossein, datant du 19ème siècle offre un très bel exemple de carrelage de l’époque Qajar, très bien conservé.
Cette région est riche et fertile, ce qui favorise l’agriculture. De plus elle est renommée pour ses biscuits traditionnels.
Kerman
Kerman, située sur le plateau central, relais de la route des caravanes allant au sous continent indien.
Le chef lieu d’une province riche de nombreux sites archéologiques clés.
Kerman, située sur le plateau central, relais de la route des caravanes allant au sous continent indien.
Le chef lieu d’une province riche de nombreux sites archéologiques clés.
La découverte inouïe d’objets en Stéatite à Jiroft témoigne d’échanges commerciaux avec des régions aussi lointaines que le sud du golfe persique dès 3 ème millénaire avant nôtre ère.
La ville accueille nettement moins de visiteurs que Shiraz et Ispahan, à cause de son emplacement éloigné de l’axe principal, mais elle offre autant d’attractions et de beauté: un bazar local, des bains traditionnels et des mosquées.
Bien qu’elle soit entourée par le désert, la ville jouit d’une température douce grâce à son altitude de près de 1800m.
Elle offre la possibilité de faire de nombreuses escapades;
Les ruines de la citadelle sinistrée de Bam, reconstruite récemment, compte quotidiennement de nombreux visiteurs curieux. Le désert de Shahdad à 100 km de Kerman offre un paysage lunaire de massifs de terre aux formes érodées nommées Kalout, c’est le point le plus chaud au monde en été, pas besoin de feu pour faire cuire des œufs.
La ville de Mahan à 40 km abrite le tombeau d’un grand Derviche dont la lignée perdure jusqu’à nos jours, et le jardin de Shazdeh dans la périphérie est l’une des plus beaux jardins iraniens.
N’oubliez pas de goûter ses pistaches et d’acheter du cumin et du ghovatou, une poudre magique pour vous sentir plus jeune, réservée aux hommes… photo by Masoud Tabatabaei
Tabriz
Tabriz est l’ancienne capitale et la principale ville de la région de l’Azerbaïdjan iranien et ses habitants sont turcophones.
C’est la 2 ème ville après Téhéran où les combats décisifs ont eu lieu lors des événements socio-politiques majeurs du pays au cours du 19 ème et au début du 20 siècle.
Tabriz est l’ancienne capitale et la principale ville de la région de l’Azerbaïdjan iranien et ses habitants sont turcophones. C’est la 2 ème ville après Téhéran où les combats décisifs ont eu lieu lors des événements socio-politiques majeurs du pays au cours du 19 ème et au début du 20 siècle. Comme la rédaction et la mise en place de la constitution et d’autres evenements libérateurs de la monarchie Ghajar.
Au cours de son histoire, Tabriz a subi tant de dégâts causés par des catastrophes naturelles que par l’assaut d’envahisseurs.
Pendant des siècles la ville était le seul accès au monde occidental, c’était la grande porte par laquelle les échanges commerciaux par voie terrestre avaient lieu. Tabriz a joué ce rôle jusqu’à ce que le canal Suez soit mis en vigueur et que les voies maritimes soient utilisées. Grâce à son emplacement géographique et aux liens de parenté avec les peuples des pays avoisinants, surtout l’Azerbaijan et la Turquie, les habitants ont su développer des relations commerciales fluides et solides. Pas mal de marchandises transitent par Tabriz, mais aussi, de nouvelles idéologies et courants de pensées intellectuelles, comme le communisme et le socialisme-démocrate ont pu péneter le pays.
Le bénéfice douanier exclusivement concédé aux Russes était un sujet de convoitise pour les Britanniques. L’état pour satisfaire les Anglais leurs avaient donné le même avantage sur la frontière sud.
La ville moderne de Tabriz est aujourd’hui une région autonome, et ses habitants sont connus pour leur persévérance et l’amour qu’ils portent à leur ville et surtout à leur langue.
La fameuse mosquée bleue effondrée lors d’un tremblement de terre, ramenée à la vie grâce à une restauration bien réalisée, ouvre la visite de la ville. Le musée de l’Azarbaijan est juste à côté, puis on part pour visiter le plus beau bazar d’Iran où les marchands sont regroupés en corporations.
Les possibilités d’excursions vers des sites situés alentours sont nombreuses. Comme tout d’abord le village de Kandovan, à une heure de route, et la visite de ses maisons troglodytes toujours habitées. Pour les passionnés de l’histoire du christianisme et de la foi grégorienne, plusieurs églises Arméniennes célèbres sont dans le coin .
Une longue journée d’excursion pour découvrir l’église Saint Stéphanoise et l’église Saint Tadee ( Kara – kelissa ), ce sera un pèlerinage inoubliable.
Téhéran
Téhéran, capitale Iranienne depuis le 19 ème siècle, est aujourd’hui une mégapole de plus de 14 millions d’habitants.
C’est la scène où se sont joués les tourments et événements politiques et sociaux du pays et qui font aujourd’hui notre histoire contemporaine.
Téhéran, capitale Iranienne depuis le 19 ème siècle, est aujourd’hui une mégapole de plus de 14 millions d’habitants. C’est la scène où se sont joués les tourments et événements politiques et sociaux du pays et qui font aujourd’hui notre histoire contemporaine.
Rey, la ville antique citée dans les récits historiques est maintenant l’un de ses quartiers, absorbée par le développement frénétique de Téhéran.
Ses aéroports, ses universités et hôpitaux, ses centres commerciaux sont les plus grands et les plus modernes du pays.
Sinon, pour les amoureux du shopping traditionnel, on peut flâner dans son bazar et ses galeries qui est le plus long du pays.
Téhéran offre aussi à ses invités ses montagnes, son environment idéal pour les balades montagneuses et les amateurs de ski en hiver.
Depuis que la vie rurale est touchée par la sécheresse et le manque de moyens pour le développement nécessaire aux petits centres urbains, un exode vers la megapole s’est intensifié après la révolution islamique, sans qu’un plan de développement urbain approprié n’ait été entrepris.
Téhéran est le point de départ de tous les périples touristiques du pays car ses musées et ses palais permettent d’ancrer les sujets de discussion culturels et historiques abordés pour le reste du voyage.
L’ architecture élégante d’un pont moderne(Tabiat) fait depuis un temps l’objet d’attraction et lieu de rencontre des jeunes, et une scène d’interactions entre les voyageurs et les habitants.
Il est vrai que ses habitants se plaignent tout le temps de la pollution et de ses embouteillages mais ils aiment leur ville car elle est dynamique et dégage une certaine énergie.
Pour les iraniens, aujourd’hui, avec les pensées confuses sur le passé et l’histoire, et le sort politique contemporain du pays, Téhéran demeure éternellement intriguante .
Kashan
Kashan l’ancienne oasis du plateau central. Son histoire, grâce au monticule archéologique de Sialk, remonte à des temps immémoriaux.
Son nom rappelle les carreaux en persan
Kashan l’ancienne oasis du plateau central. Son histoire, grâce au monticule archéologique de Sialk, remonte à des temps immémoriaux.
Son nom rappelle les carreaux en persan
mais la ville est réputée pour ses roseraies, et bien sûr la distillation de l’eau de rose, avec son festival annuel.
Au 19 ème siècle, ses tapis tissés à la main ont exporté la renommé artistique de kashan à travers le monde.
La ville a souffert de tant de changements climatiques et de la perte du marché du tapis, la base de son industrie au cours de ces derniers décennies.
Il y a eu une tentative de déplacement de la population vers Téhéran, conséquence de cette désertification économique et géographique, mais la ville a su réagir grâce à la reprise du tourisme.
Des centaines d’anciennes maisons transformées en hôtels de charme accueillent ses invités.
Le fait que la ville soit située sur l’axe nord sud en fait une étape d’une nuit idéale et s’inscrit bien dans les plans de séjour touristique.
Le jardin de Fin offre la visite d’un jardin persan typique, avec sa végétation et son architecture.
La triste tragédie de l’assassinat de grand vizir Amir- Kabir, l’un des héros de l’histoire iranien s’est passé au fond de son bain,.
Prenez le temps de monter sur le toit du Sérail de Amin-o-doleh dans le bazar d’où l’on peut admirer le coucher du soleil.
Shiraz
Shiraz la ville du vin et de la poésie. Ses habitants sont connus pour leur savoir-vivre et leur épicurisme.
Un climat doux où soufflent les vents du Golfe Persique, c’est la ville coup de cœur des voyageurs.
Shiraz la ville du vin et de la poésie. Ses habitants sont connus pour leur savoir-vivre et leur épicurisme.
Un climat doux où soufflent les vents du Golfe Persique, c’est la ville coup de cœur des voyageurs.
Le seul endroit sur terre où il faut oublier le temps pour en gagner davantage et s’enivrer des mots de ses poètes pour pouvoir apprécier la langue persane.
Les souverains Acheménides ont choisi la région pour y bâtir leurs somptueux palais et ont développé leur économie sur la fertilité de ses terrains.
Nombreux y sont les nomades et leur bétail, plus que nulle part aujourd’hui en Iran.
Une promenade dans ses jardins, la brise éventée a travers les cyprès élancés, la belle figure voluptueuse de Hafez et la rose du jardin, muse de Saadi, le grand sage des précepte moraux .
L’air printanier, embaumé du parfum des orangers et du jasmin, la jeune Turque nomade aux habits de velours colorés et au regard de soie.
Des échoppes aux récipients de vinaigre et de jus de plantes, aux milles bouteilles de nectar bénéfique, bourrache , chicorée , saule égyptien et églantine .
Le serail y- Moshir ouvre ses boutiques d’artisanat et ses vendeurs souriants achalandent leur vitrine.
Shiraz beauté perse, ville légendaire ,capitale éternelle des épicuriens et des poètes…
photo by Massoud Tabatabaei